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À l’occasion de la rentrée scolaire, des experts réfutent les 5 principaux mythes au sujet de l’acné qui font du tort aux adolescents canadiens.

Selon la Société canadienne de l’acné et de la rosacée, un organisme sans but lucratif, ce début d’année scolaire doit être l’occasion de réfuter certains mythes au sujet de l’acné qui empêchent les adolescents canadiens de maîtriser cette affection, pour qu’ils puissent avoir confiance en eux et se sentir bien dans leur peau.

« Certains mythes, transmis par des parents ou des amis, ont des conséquences graves et durables », explique la Dre Danielle Marcoux, dermatologue à Montréal et porte-parole de la Société.

Parallèlement à la rentrée scolaire, la semaine du 14 au 20 septembre 2015 a été désignée à l’échelle nationale comme la première Semaine de sensibilisation à l’acné. Elle figure dans le Calendrier des Journées relatives à la santé de Santé Canada.

« Il est important de communiquer les faits à tous les adolescents qui commencent une nouvelle année scolaire. L’acné est une affection de la peau fréquente dont sont atteints 5 millions de Canadiens, mais qui peut être traitée. Elle se manifeste par des boutons sur le visage, et peut entraîner une détresse psychologique et laisser des cicatrices permanentes », ajoute-t-elle.

Premier mythe
« L’acné est juste un passage obligé ».
Fait :
« Si l’acné a des répercussions sur votre vie quotidienne, si elle est une source de stress, qu’elle vous gêne, qu’elle suscite en vous de la colère, de la tristesse ou de la honte, si elle vous ôte l’envie de fréquenter vos amis ou d’aller à l’école, ou si vous remarquez des cicatrices, vous n’êtes pas obligé de le subir. Consultez un médecin. L’acné se traite avec succès dans presque tous les cas. »

2e mythe
« L’acné finit par disparaître d’elle-même ».
Fait :
« Même si une majorité d’adolescents souffre d’acné légère, 3 jeunes sur 10 auront une acné modérée pour laquelle une prise en charge médicale est nécessaire afin de maîtriser l’affection et de limiter le risque de cicatrices. Ce type d’acné ne va habituellement pas disparaître de lui-même. Il peut parfois s’aggraver vers la fin de l’adolescence. »

3e mythe
« L’acné, c’est juste des boutons »
Fait :
« Il y a beaucoup de recherches sur les répercussions émotionnelles de l’acné. Différents problèmes peuvent en découler, comme une mauvaise humeur, de l’anxiété en société et une dépression. Le taux de dépression chez les patients atteints d’acné s’élève à 10 %. Dans les cas graves, les cicatrices sont une autre répercussion de l’acné et sont des séquelles permanentes qui ne disparaissent jamais. 1 adolescent sur 2 aura sur le visage des cicatrices dues à l’acné. »

4e mythe
« Il n’y a rien à faire contre l’acné. »
Fait :
« Il existe au pays des traitements efficaces et sécuritaires pour maîtriser cette affection. L’acné dure en moyenne 2 ans, alors qu’on obtient par des traitements médicaux une réduction des boutons d’acné de 50 à 70 % en seulement quelques mois. »

5e mythe
« L’acné est causée par le stress, la transpiration ou le régime alimentaire. »
Fait :
« L’acné est liée à une augmentation des concentrations d’hormones. Sous l’effet de cette augmentation, les glandes sébacées grossissent et produisent plus de sébum. Le sébum produit en excès et les cellules mortes de la peau obstruent les pores de la peau. L’acné a aussi une composante génétique. Chez les personnes ayant des antécédents familiaux d’acné grave, l’âge d’apparition de l’acné est plus bas et le risque de développer une acné grave est plus élevé. Certains médicaments d’ordonnance, comme certains contraceptifs, la prednisone, le lithium et les stéroïdes anabolisants, causent parfois de l’acné.
« Le stress, la transpiration et certains régimes alimentaires peuvent aggraver l’acné, mais ils ne constituent pas la cause fondamentale. Les modifications que vous apportez à ces niveaux auront un effet positif dans certains cas, mais en cas d’acné grave, vous devez vous attaquer aux causes sous-jacentes. »

Ce qu’il faut retenir
« Vous pouvez venir à bout de l’acné. Visitez le site AcneAction.ca et passez à l’action », dit la Dre Marcoux.

À propos de la Société canadienne de l’acné et de la rosacée :
La Société, un organisme sans but lucratif national dirigé par des dermatologues canadiens, offre de l’espoir et du soutien aux personnes atteintes, en fournissant de l’information impartiale, fiable et à jour sur l’acné et en sensibilisant le public à cette affection. Pour de plus amples renseignements, visitez http://www.AcneAction.ca. Pour participer à la conversation sur Facebook et Twitter, utilisez le mot-dièse #youcanbeatacne.