Une avocate canadienne qui vit avec de graves cicatrices d’acné décrit l’impact sur sa vie : « Chaque jour est une lutte, et les blessures émotionnelles sont aussi vives que les blessures physiques.
Il est facile de dire « accepte-toi, aime-toi », mais la réalité est que nous portons de nombreuses cicatrices en nous, et lorsque vous les portez également sur votre visage, ce poids devient très lourd », explique cette femme de 40 ans, originaire d’Asie du Sud, qui souhaite garder l’anonymat.
« À ce jour, il y a des jours où je ne sors pas en public. Certains angles d’éclairage et le maquillage accentuent les cicatrices profondes, la texture inégale et les années de dommages. Avec l’âge, ma peau n’est plus tendue et jeune, mais criblée de cicatrices. J’essaie de limiter les médias sociaux et la socialisation en personne dans la mesure du possible », explique-t-elle. « Je compatis avec la jeune génération, car les cicatrices peuvent durer toute une vie, ce qui est difficile à accepter compte tenu des attentes irréalistes en matière de beauté dont nous sommes entourés. »
Son acné est apparue lorsqu’elle avait environ 20 ans et qu’elle était entrée à l’université. Cependant, au début de la trentaine, l’acné est rapidement devenue beaucoup plus grave et a entraîné des cicatrices et une hyperpigmentation.
« La progression de mon acné a été rapide et implacable », raconte-t-elle. « En quelques mois, mon visage était couvert d’une acné douloureuse et kystique. En tant que personne de couleur, j’étais plus exposée à l’hyperpigmentation, qui s’est effectivement produite en même temps que mon acné, me laissant avec des taches sombres importantes et compliquant encore plus la situation.
« J’aimerais pouvoir donner des conseils sur la façon de s’accepter et de trouver la paix malgré l’acné et les cicatrices, mais je ne peux pas – je n’en suis pas là. Je suis toujours aux prises avec des problèmes d’estime de soi. S’il y a une chose que je peux dire, c’est qu’aujourd’hui il y a beaucoup plus de ressources disponibles et qu’il faut faire des recherches approfondies.
« Un point positif que j’ai tiré de cette expérience est que j’ai développé une compassion et une empathie profondes pour les personnes qui ont été blessées au visage et pour d’autres qui ont souffert d’une défiguration faciale. Si c’est ainsi que je ressens intensément les cicatrices d’acné, mon cœur, ma compassion et mon amour les accompagnent encore plus dans leurs défis extrêmement difficiles. »
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